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Les meilleurs endroits pour vivre sur la Costa Blanca Sud

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  1. Le dédoublement de personnalité de la Costa Blanca
  2. Pourquoi le sud de la Costa Blanca ?
  3. Région de Torrevieja et Orihuela (Vega Baja)
  4. Région d’Elche et de Santa Pola (Baix Vinalopó)
  5. Alicante ville et périphérie

C’est sur la côte méditerranéenne continentale de l’Espagne que l’on trouve les plus belles plages, le climat le plus chaud, le plus grand choix de maisons à vendre et le mélange de nationalités le plus diversifié. La Costa Blanca, située à peu près à mi-chemin de cette côte, englobe tout le littoral de la province d’Alicante et quelques kilomètres à l’intérieur des terres. C’est l’une des destinations préférées des Européens : depuis des générations, les vacanciers et les résidents étrangers s’y rendent, y reviennent et s’y installent.

Lorsqu’il s’agit de choisir le meilleur endroit pour s’installer sur la Costa Blanca, il est utile de savoir quelles sont les zones les plus adaptées au mode de vie que vous avez choisi.

Littoral rocheux de Torrevieja. Province d’Alicante, sud de l’Espagne.
La Costa Blanca est l’une des destinations européennes préférées des vacanciers et des résidents étrangers. Photo : Canva

Le dédoublement de personnalité de la Costa Blanca

En réalité, il existe deux Costa Blanca. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un titre officiel et que ce ne soit jamais désigné comme tel en espagnol, les expatriés de diverses nationalités identifient depuis des décennies leur partie de la côte comme la Costa Blanca Nord et la Costa Blanca Sud. Ceux qui vivent dans une moitié et qui visitent l’autre pour la première fois sont stupéfaits par le contraste et ont du mal à croire qu’il s’agit de la même province.

La frontière invisible inventée par les résidents étrangers est généralement considérée comme se situant juste au nord de la zone métropolitaine d’Alicante, connue sous le nom de Campo de Alicante ou L’Alacantí. Le nord comprend les quartiers de la Marina Baixa, qui s’adosse à la zone métropolitaine, et de la Marina Alta, qui se termine là où commence la province de Valence. La ville d’Alicante et tout ce qui la sépare de la région voisine, Murcie, constituent le sud. Il s’agit du district de Vega Baja del Segura et du Baix Vinalopó.

Le nord et le sud de la Costa Blanca : quelle est la différence ?

En règle générale, plus on se dirige vers le sud de la Costa, plus l’influence et la présence des expatriés sont importantes. Alors que l’extrême nord de la côte reste beaucoup plus préservé et « traditionnellement espagnol », l’extrême sud se compose de grandes urbanisations ou de complexes résidentiels, occupés presque exclusivement par des Européens du nord. Les principales différences sont les suivantes :

  • Les expatriés du sud de la Costa Blanca sont généralement — mais pas toujours, bien sûr — moins intégrés, car ils sont fortement regroupés et ont peu de contacts avec la communauté espagnole locale. Les expatriés de la Costa Blanca Nord vivent dans ou à proximité de petites villes et de villages, et sont plus dispersés, ce qui leur permet d’interagir davantage avec les Espagnols.
  • Sur la Costa Blanca Sud, les étrangers sont souvent des expatriés à temps partiel, qui passent plusieurs mois par an dans leur résidence de vacances, tandis que sur la Costa Blanca Nord, les étrangers qui résident de manière permanente depuis plusieurs années ou décennies sont majoritaires.
  • Dans la moitié sud, la langue dominante, et souvent unique, des habitants est l’espagnol, tandis que dans la moitié nord, l’espagnol coexiste avec la langue régionale co-officielle, le valenciano, ou lui est même subordonné.
  • La Costa Blanca Nord est plus verte, plus montagneuse, plus boisée et plus accidentée, tandis que la Costa Blanca Sud est plus sèche, plus plate et plus désertique.

Similitudes entre le nord et le sud de la Costa Blanca

Les « deux Costa Blancas » ont cependant des points communs, à savoir

  • Les infrastructures, les services et les équipements destinés aux résidents et aux vacanciers, qu’ils soient espagnols ou internationaux, sont également bien établis tout au long de la Costa, bien qu’il y ait davantage de services gérés par des expatriés ou multilingues — surtout anglophones ou germanophones — dans le sud.
  • Il n’y a pas de véritable clivage nord-sud en termes de prix de l’immobilier. On trouve des maisons bon marché et des maisons de luxe, ainsi qu’un grand nombre de maisons entre les deux, dans les mêmes proportions, bien que les propriétés haut de gamme valant des millions soient plus répandues dans le nord.
  • Au nord comme au sud, on trouve de nombreux terrains de golf de niveau professionnel et des écoles internationales, bien qu’ils soient plus dispersés dans le nord. Sur la Costa Blanca du Sud, vous en trouverez plusieurs concentrés dans une ou deux zones locales.
  • Les plages urbaines aux eaux limpides abondent tout le long du littoral, bien que les plages plus calmes et plus rurales soient plus faciles à trouver dans le nord. En outre, Alicante est la province d’Espagne qui compte le plus grand nombre de plages disposant d’un drapeau bleu, dans un pays qui en compte déjà plus que n’importe quelle autre nation au monde.

Pourquoi le sud de la Costa Blanca ?

Cette partie de la côte vous conviendra le mieux si vous êtes à la recherche de :

  • Un quartier qui ressemble à un lieu de villégiature
  • De grandes communautés d’expatriés avec qui vous pourrez vivre
  • Une vie sociale sans avoir à parler espagnol(même si vous devrez l’apprendre pour tout le reste).
  • Services et installations principalement gérés par et pour des résidents étrangers

Cependant, tout le sud de la Costa Blanca ne correspond pasà ce profil. Si vous préférez éviter les facteurs mentionnés plus haut, mais que vous souhaitez ou avez besoin de la plupart des éléments suivants, vous pouvez toujours trouver un endroit approprié :

Terrains de golf locaux de 18 trous

  • Écoles internationales
  • Au moins deux aéroports accessibles rapidement (Alicante-Elche et Murcia-Corvera).
  • Proximité d’autoroutes ou de grands axes routiers
  • Une zone fortement urbanisée, dans ou à proximité d’une grande ville.
  • Une ambiance de vacances animée en été, mais calme et tranquille le reste de l’année.
  • Un vaste choix de logements à vendre ou à louer à des prix compétitifs
Paysage urbain de Torrevieja. Province d'Alicante, Costa Blanca, Espagne.
La région de Torrevieja-Orihuela Costa est dominée par d’immenses urbanisations où presque tous les résidents sont des expatriés. La photo : Getty Images

Région de Torrevieja et Orihuela (Vega Baja)

Situées au début de la frontière sud de la Costa Blanca, dans la région connue sous le nom de Vega Baja del Segura, ses deux plus grandes municipalités accueillent les plus grandes concentrations d’expatriés d’Europe du Nord, en particulier des Britanniques, en Espagne.

Torrevieja

Ville portuaire animée de 90 000 habitants, elle est la plus proche de la plupart des agglomérations pour les achats au supermarché, les rendez-vous médicaux, les excursions d’une journée et les promenades à la campagne. Les attractions comprennent cinq plages urbaines, un marché animé sur l’esplanade, de nombreux restaurants, une vie nocturne estivale animée et une scène artistique, des musées et la vaste réserve naturelle demarais salants de La Mata. Torrevieja est assez bien desservie, avec une gare routière delignes nationales, l’autoroute A-7 à environ 10 minutes, l’aéroport d’Alicante-Elche à 40 minutes en voiture ou 50 minutes en navette, et l’aéroport de Murcia-Corvera à 45 minutes en voiture. Il n’y a pas de gare ferroviaire : la plus proche se trouve dans la ville d’Alicante, à 50 kilomètres au nord.

Orihuela

Chef-lieu du district agricole et riche en histoire de Vega Baja, sa population est similaire à celle de Torrevieja, mais beaucoup plus répartie. L’énorme territoire municipal couvre 22 villages liés, de vastes terres agricoles, huit chaînes de montagnes et 57 urbanisations sur sept plages. La ville proprement dite se trouve à 30 kilomètres à l’intérieur des terres de son centre côtier, Orihuela Costa, qui est entièrement constitué de complexes résidentiels construits à cet effet et qui abrite environ un tiers de la population totale d’Orihuela. Plus des trois quarts des habitants d’Orihuela Costa sont des étrangers, principalement des Britanniques et des Allemands.

Si Orihuela et Torrevieja conservent une grande partie de l’essence de l’Espagne classique, la grande majorité des expatriés de la région et des villes voisines vivent dans des zones urbanisées. Une mer de villas, de terrasses et d’appartements blancs et pastel, rapprochés les uns des autres, la plupart avec piscine, s’étend sur plus de 35 kilomètres le long de la côte. Combinant à parts presque égales résidences de vacances et résidences à l’année, ces complexes comptent à peine 4 % d’Espagnols : plus des deux tiers sont britanniques et environ un quart sont allemands.

Juste au nord de Torrevieja, un quart des résidents de Guardamar del Segura sont des Européens non espagnols, dont plus de la moitié sont des Britanniques. Les étrangers et les Espagnols se répartissent à parts égales entre les 3 500 habitants de Benijófar. Environ 900 d’entre eux sont britanniques, soit 26 %, ce qui dépasse de loin les 60 Allemands qui représentent la deuxième communauté d’expatriés la plus importante. Dans la ville voisine de Benijófar, Rojales, la présence d’expatriés est encore plus importante : plus de 70 % des habitants vivent dans l’urbanisation Ciudad Quesada, où la quasi-totalité de la population est étrangère et où les trois quarts sont britanniques. En fait, Ciudad Quesada compte plus de ressortissants britanniques que n’importe quelle autre commune d’Espagne.

Ces urbanisations sont largement autosuffisantes en termes d’équipements pratiques et de loisirs, comme les services médicaux et bancaires de base, les magasins et les bars, ainsi qu’une école internationale à Villamartín. Elles se partagent sept terrains de golf de 18 trous, dont ceux de Campoamor, Villamartin, Algorfa et Ciudad Quesada.

Urbanisations populaires pour les expatriés

Près d’une centaine d’urbanisations dans sept villes seulement sont occupées presque exclusivement par des expatriés, ce ne sont là que quelques exemples :

La Palmeraie d’Elche, en Espagne, l’une des plus grandes au monde
La Palmeraie d’Elche est l’une des plus grandes au monde. Photo : Canva

Région d’Elche et de Santa Pola (Baix Vinalopó)

Directement au nord-ouest de la Vega Baja se trouve le district connu sous le nom de El Baix Vinalopó, qui comprend la ville d’Elche et les deux petites villes de Crevillente et Santa Pola. Seule Santa Pola se trouve directement sur la côte ; Elche possède neuf plages, mais la plus proche se trouve à 15 kilomètres de la ville proprement dite.

Contrairement à la Vega Baja, les Espagnols sont largement majoritaires et la population expatriée dans les trois villes est un mélange diversifié et multinational. Santa Pola est la plus cosmopolite : sur ses 21 % de résidents non espagnols, un tiers est originaire d’autres pays que l’Europe. À Crevillente, neuf personnes sur dix sont espagnoles et seulement un quart des autres sont européennes.

Crevillente

Pittoresque et rurale, Crevillente est entourée de réserves naturelles, de montagnes et de salines, tout en étant extrêmement bien desservie, puisqu’elle se trouve juste au-dessus d’une autoroute et de deux grandes routes interprovinciales. Située exactement à mi-chemin entre l’aéroport d’Alicante-Elche et la côte (23 kilomètres de l’un et de l’autre), et presque à distance de marche de la ville d’Elche, Crevillente est un lieu très pratique pour les expatriés.

Elche

Bien que ce soit la deuxième ville de la province d’Alicante, à seulement 14 kilomètres de l’aéroport, et qu’elle soit desservie par de grands axes routiers, Elche est exceptionnellement verte. Sa palmeraie, classée par l’UNESCO, est la plus grande au monde en dehors de la péninsule arabique. Une industrie de fabrication de chaussures internationale haut de gamme, une université, deux écoles internationales et une école maternelle bilingue témoignent de l’ouverture d’esprit d’Elche à l’échelle mondiale. Toutefois, il s’agit davantage d’une « ville de travail » que d’une destination de vacances d’été. Les expatriés d’Elche viennent de tous les continents, parlent généralement l’espagnol et sont intégrés dans la communauté.

Presque tous ceux qui vivent à plein temps dans les centres résidentiels côtiers à proximité d’Elche sont des étrangers — principalement des Britanniques et des Français — parce que la plupart des propriétés sont des maisons de vacances appartenant à des Espagnols et sont vides dix mois par an. Arenales del Sol, qui est en hauteur et en pleine expansion, et La Marina, qui est semi-rurale et à faible densité, ont chacune une population d’environ 2 500 personnes à l’année. Cette population est décuplée lorsque des familles de la ville d’Elche viennent s’installer pour l’été.

Santa Pola

Les expatriés européens s’installent pour la plupart dans des agglomérations excentrées, comme Gran Alacant, bien que quelques-uns vivent dans des quartiers en bord de mer qui sont pratiquement déserts de septembre à juin. Ici, les appartements sont utilisés par les locaux uniquement comme résidences d’été, et appartiennent souvent aux mêmes familles qui les ont achetés neufs dans les années 1960, et comptent parmi les propriétés en bord de mer les moins chères de la Costa. Les maisons de plage sont rarement une option économique, mais il s’agit de blocs de cinq étages sans ascenseur, considérés comme « anciens » selon les normes espagnoles, ce qui en fait une véritable aubaine.

Gran Alacant est plus cher, car sa situation au sommet d’une colline est adossée à une réserve naturelle protégée, mais il est toujours bien occupé : il y a suffisamment de commodités dans les rues pour y vivre toute l’année, et même une école. Certaines propriétés sont des maisons de vacances appartenant à des Espagnols, mais la plupart des résidents sont britanniques, français, allemands et italiens.

La plage El Postiguet d’Alicante avec les baigneurs, la montagne et le château de Santa Bárbara en arrière-plan
La plage El Postiguet d’Alicante, qui dispose d’un drapeau bleu, se trouve à proximité du centre-ville. Photo : Canva

Alicante ville et périphérie

Capitale de sa province et comptant environ 360 000 habitants, Alicante est l’une de ces villes privilégiées où les employés desgrands magasins et des immeubles de bureaux peuvent passer leur heure de déjeuner sur la plage. L’hôtel El Postiguet, qui dispose d’un drapeau bleu, se trouve à 10 minutes à pied à peine du principal centre commercial de la métropole, et l’esplanade du front de mer débouche sur l’autoroute la plus longue d’Espagne. Flanquée de grands hôtels, la large et accueillante promenade bordée de palmiers est le centre névralgique des vacances d’été à Alicante.

Une fois qu’on a quitté le bord de mer, Alicante est une ville fonctionnelle, mais très cosmopolite. Des liaisons quotidiennes par ferry avec le Maroc et l’Algérie, une importante gare routière et ferroviaire, un aéroport situé à huit kilomètres et l’université d’Alicante dans la banlieue de San Vicente del Raspeig — où l’on trouve une multitude de petits appartements à des prix relativement bas à louer, à acheter ou à mettre en location — attirent des résidents du monde entier.

Trois écoles internationales accueillent les familles multilingues : un lycée français dans la banlieue d’El Campello et, dans la ville même, une école à programme britannique et un centre européen qui dispense des cours de français, d’espagnol, d’anglais et d’allemand.

Idéale pour les amateurs de golf, la ville et sa périphérie comptent trois terrains de golf. Les centres de golf d’El Plantillo et d’Alicante, ainsi que celui de Bonalba, à Mutxamel, se trouvent à une courte distance de l’autoroute, du centre-ville, d’Elche et de Crevillente.

Les villas proches de Bonalba sont environ 30 % moins chères que des propriétés similaires plus proches de la ville, ce qui fait de Mutxamel la destination idéale pour une vie plus tranquille et le luxe avec un budget réduit. La plupart des expatriés européens vivent à Mutxamel ou sur la plage de San Juan, qui est partagée entre la ville d’Alicante et El Campello.

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