4 éléments à prendre en compte lors de l’achat d’un bien immobilier en Espagne

L’achat d’un nouveau bien immobilier dans un nouveau pays est une décision importante. Dans l’enthousiasme de votre nouvelle vie, l’un des plus grands défis est les choses que vous ignorez. Nous sommes donc là pour partager avec vous quelques éléments à prendre en compte, qui rendront votre parcours d’achat d’un bien immobilier plus facile et plus agréable.

Recherchez les types de biens idéaux

D’après notre expérience, plus votre recherche sera ciblée, plus elle sera efficace. Vous pouvez perdre beaucoup de temps à examiner des biens qui ne correspondent pas à vos besoins.

Les prix varient considérablement entre les biens espagnols tels que les villas, les maisons de ville, les appartements et les biens dans les lotissements (urbanizaciones). Bien entendu, chaque type de bien présente ses propres avantages et inconvénients : prix, charges, communauté, superficie et emplacement spécifique.

Une fois que vous avez recherché et déterminé le type de bien idéal, vous pouvez utiliser nos nombreux filtres de recherche de biens pour créer des listes restreintes de biens qui répondent exactement à votre mode de vie. Par exemple, vous pouvez décider de vivre dans un appartement. Une fois que vous avez choisi les appartements comme option, pensez à sélectionner les caractéristiques importantes telles qu’une piscine, un accès à un jardin ou un balcon. Plus vous serez précis, plus votre recherche sera efficace.

Pour l’heure, voici quelques faits moins connus concernant certains des types de biens les plus populaires auprès des personnes qui s’installent en Espagne :

1. Appartements
2. Maisons de ville
3. Maisons individuelles
4. Biens à la campagne

1. Appartements (pisos)

Lorsque vous achetez un appartement, vous devenez automatiquement membre de l’association des résidents/propriétaires (comunidad de proprietarios/vecinos). Vous devrez payer des frais de copropriété (gastos de comunidad) et vous conformer aux règles de la copropriété.

Lors de vos recherches, vous devez vous renseigner sur le montant de ces frais, sur la périodicité de leur paiement et sur les règles de copropriété que vous pourriez être amené à respecter.

Les frais de copropriété couvrent notamment les coûts d’entretien et de réparation, ce qui signifie que :

• Plus il y a d’équipements (comme des jardins et des piscines), plus les frais sont élevés.
• Les biens plus anciens ou en mauvais état sont susceptibles de nécessiter le paiement de frais de copropriété supplémentaires. Votre avocat peut demander le procès-verbal de la dernière assemblée générale annuelle (AGA) de la copropriété afin de se faire une idée des finances de l’immeuble et de tout problème susceptible d’avoir une incidence sur les frais futurs.

Chaque immeuble espagnol dispose d’installations, de règles et de règlements différents. Il est donc utile de se renseigner à l’avance :

• S’il y a un ascenseur, car de nombreux bâtiments anciens en sont dépourvus.
• Les règles et réglementations relatives à l’utilisation ou à l’installation de la climatisation varient considérablement d’un bâtiment à l’autre. Dans certaines régions d’Espagne, il fait très chaud lorsqu’on habite en hauteur dans un immeuble.

2. Maisons de ville (adosados/pareados)

Ces maisons mitoyennes ou jumelées, principalement situées dans les banlieues des villes ou dans les zones de villégiature, peuvent offrir une communauté soudée. Elles sont souvent plus abordables qu’une villa et plus spacieuses qu’un appartement dans un immeuble. Mais gardez à l’esprit ces faits peu connus lors de vos recherches. Les murs de ces biens sont souvent très fins, ce qui signifie que vous pouvez entendre plus de bruit et avoir l’impression d’avoir moins d’intimité.

Vous devrez peut-être également payer des frais de copropriété (gastos de comunidad) pour ce type de bien s’il est doté d’installations communes ou s’il fait partie d’un grand ensemble, mais ces frais seront probablement inférieurs à ceux d’un appartement.

3. Maisons individuelles (villas/casas)

Vous trouverez le plus souvent des maisons individuelles dans la banlieue proche, mais pas dans le centre-ville, car il s’agit de biens plus grands. Elles sont également courantes dans les complexes côtiers qui appartiennent principalement à des vacanciers. Bien que vous puissiez disposer de plus d’espace et de solitude dans des endroits davantage périphériques, la plupart des complexes ont des coûts associés plus élevés en raison d’installations telles que des piscines ou des jardins communs.

Il vaut la peine de prendre tous ces éléments en considération pour s’assurer que vous vous retrouverez dans une zone ou une communauté qui vous conviendra.

4. Biens à la campagne (fincas/casa rurales)

Comme son nom l’indique, ce type de bien se trouve loin des côtes, des villes ou des stations touristiques. Leur style est varié (petites maisons de village, grandes fermes, domaines), mais leur point commun est leur ancienneté. Cela signifie que, dans la plupart des cas, vous devrez effectuer des travaux de rénovation.

Si ce type de bien peut être très spacieux et rentable, offrant un mode de vie souvent très recherché, il est important de noter que vous devrez faire preuve d’encore plus de diligence en ce qui concerne les recherches, les vérifications juridiques et les coûts supplémentaires éventuels.

Recherchez votre emplacement idéal

Il est important de faire des recherches approfondies sur l’endroit où vous aimeriez vivre en Espagne, afin de vous assurer que vous choisissez un endroit qui répond à vos besoins personnels.

Les prix de l’immobilier sont un bon point de départ, car les prix moyens peuvent varier considérablement d’une région à l’autre. Par conséquent, si vous avez un budget spécifique, voire un type de bien spécifique en tête, il est judicieux de rechercher ce que vous pouvez vous permettre, et où. Par exemple, les biens dans la province d’Alicante coûtent en moyenne 2 196 €/m², contre 2 918 €/m² en moyenne dans la province de Malaga. Vous pouvez consulter nos annonces immobilières et les filtrer par région pour avoir une idée des prix moyens pratiqués dans la région.

Il est également judicieux de déterminer si vous souhaitez vivre à proximité d’expatriés ou vous immerger complètement dans la communauté locale. Certaines régions d’Espagne sont plus populaires auprès des expatriés de différents pays. Par exemple, la Costa Blanca à Alicante et la Costa Del Sol en Andalousie sont les plus populaires auprès des Britanniques. En revanche, la Catalogne, la Galice et la Cantabrie, toutes situées à la frontière avec la France, sont les régions les plus prisées par les acheteurs français. Enfin, pour les acheteurs allemands, les îles Baléares, les îles Canaries et la région de Valence sont les endroits les plus prisés. (Source : Institut espagnol de la statistique)

Pour affiner votre recherche, réfléchissez à ce que vous attendez de votre nouvelle vie en Espagne :

1. Vous souhaitez faciliter au maximum les visites de vos amis et de votre famille à l’étranger ? Dans ce cas, vous avez tout intérêt à habiter à proximité d’un aéroport.
2. Vous conduisez ou vous avez besoin d’un lieu doté d’un excellent réseau de transports publics ?
3. Avez-vous des besoins médicaux permanents ? Si c’est le cas, concentrez votre recherche sur des zones davantage périphériques avec un accès facile aux hôpitaux/centres médicaux/pharmacies.
4. Quel mode de vie souhaitez-vous ? La détente ou les activités liées à la vie côtière ? L’agitation de la vie urbaine ? Ou le calme et la solitude de la vie à la campagne ?

De nombreux villages et petites villes perdent de plus en plus de leur popularité en raison de l’exode des populations vers les grandes villes. Mais d’un autre côté, certains de ces endroits offrent désormais des incitations financières à l’achat de biens et à l’augmentation de la population. Si vous êtes intéressé par la vie dans une grande ville, réfléchissez bien à l’affluence de touristes pendant la haute saison.

Réfléchissez bien à l’Espagne et à son climat varié. Vous serez peut-être attiré par le climat chaud qui règne toute l’année dans le sud de l’Espagne, mais n’oubliez pas que des régions comme Malaga et Murcie peuvent être exceptionnellement sèches et arides pendant les mois d’été.

Si vous vous êtes installé dans une région particulièrement chaude de l’Espagne, vous devriez certainement envisager de rechercher des biens équipés de la climatisation. Vous serez peut-être surpris de constater que, même dans les régions les plus chaudes de l’Espagne, tous les biens ne sont pas équipés de la climatisation. Nos annonces individuelles vous indiqueront toujours si le bien est équipé de la climatisation ou du chauffage central. La plupart des acheteurs internationaux sont habitués aux systèmes de chauffage, mais ce n’est pas une évidence en Espagne. Il est également important de se renseigner sur les coûts d’utilisation mensuels ou sur le coût de l’installation si votre bien idéal n’en est pas déjà équipé.

Il est certainement utile de faire des recherches et de sélectionner quelques régions pour visiter l’Espagne et voir des biens, en fonction de vos critères personnels, qu’il s’agisse du budget, de la communauté ou d’autres besoins propres à votre mode de vie. Cela rendra votre processus d’achat et votre expérience beaucoup plus efficaces.

Planifiez à l’avance les documents et les inscriptions nécessaires

Nous vous recommandons de demander votre NIE (numéro d’identité d’étranger) le plus tôt possible, idéalement dans votre pays d’origine, avant d’entamer les démarches pour vous installer en Espagne. Sinon, vous devez demander le NIE dans les trois mois suivant votre arrivée en Espagne, conformément à la législation espagnole. La procédure de demande diffère légèrement, mais elle peut être très longue, alors assurez-vous de faire votre demande le plus tôt possible. Pour plus de détails, vous pouvez consulter les informations fournies par le gouvernement espagnol.

Si vous êtes un citoyen non européen (y compris les citoyens britanniques), vous devez demander une TIE (carte d’identité d’étranger, ou « tarjeta de identidad de extranjero ») au lieu d’un NIE. Il s’agit d’une carte d’identité avec photo pour les résidents non européens. La procédure de demande est similaire à celle d’un NIE.

Une fois que vous aurez obtenu votre NIE ou votre TIE, vous pourrez ouvrir un compte bancaire espagnol dont vous aurez besoin pour payer votre prêt hypothécaire ainsi que les taxes et les frais liés à l’achat de votre bien. Vous aurez besoin d’un justificatif de domicile, d’identité et de situation professionnelle. Il est conseillé de demander expressément à ce qu’un francophone soit présent lors de la prise de rendez-vous, au cas où vous en auriez besoin. Vous aurez également besoin d’un NIE pour effectuer tout achat en Espagne (y compris un bien immobilier) et vous en aurez besoin pour payer vos impôts fonciers.

Les citoyens de l’UE n’ont pas besoin de visa pour vivre en Espagne. Il leur suffit de s’inscrire au NIE et au « padrón », le registre municipal de recensement espagnol. Les ressortissants de pays tiers qui prévoient de séjourner en Espagne pendant plus de 90 jours devront obtenir un visa de séjour de longue durée. Le type de visa dont vous aurez besoin dépend de votre intention de travailler ou de vivre/prendre votre retraite en Espagne. Vous pouvez consulter le site du ministère espagnol des affaires étrangères pour savoir de quel visa vous pourriez avoir besoin, en fonction de votre situation particulière.

Préparez pleinement vos finances

Pour éviter tout choc financier ou tout retard en cours de route, il convient d’étudier tous les coûts liés à l’achat d’un bien en Espagne. Ces coûts peuvent être différents de ceux auxquels vous êtes habitué dans votre pays d’origine. Cela vous aidera également à vous sentir positif et à maîtriser un processus qui peut parfois sembler stressant et opaque. De même, nous vous recommandons d’examiner les coûts permanents associés à la possession d’un bien en Espagne et à la vie en Espagne.

Consultez notre blog sur tous les coûts impliqués, mais pour l’instant, voici un aperçu :

• Taxe sur la transmission patrimoniale (impuesto de transmisiones patrimoniales) : 6 à 10 % du prix d’achat
• Frais de registre foncier : 0,4 % du prix d’achat
• Frais de notaire : 0,1 % - 0,4 % du prix d’achat

Les frais courants varient en fonction du type de bien, mais voici une idée de ce que vous pouvez attendre :

• Frais de copropriété
• Frais d’enlèvement des ordures
• Services - climatisation, énergie, entretien de la piscine

Enfin, n’oublions pas les impôts. Si vous percevez encore des revenus ou si vous disposez d’une épargne ou d’investissements, vous devrez peut-être payer l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire sur les revenus restants après avoir cotisé à des organismes tels que votre caisse de retraite, votre sécurité sociale, etc. En tant que propriétaire, vous devrez également payer l’impôt foncier local (IBI) sur le bien que vous achetez en Espagne, ainsi que l’impôt sur la plus-value en cas de vente ultérieure.

Visitez le site de l’administration fiscale espagnole pour rechercher les formulaires nécessaires à la déclaration de vos revenus. Vous y trouverez un calendrier fiscal indiquant les dates des différents impôts, ainsi que des informations utiles et une foire aux questions (FAQ).